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E-Press du 22 avril 2021

Le succès de l'Iran dans la construction de diverses stations radars a éveillé la curiosité et par certains égards l'inquiétude des pays adversaires. ©Pars to day

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Au sommaire :

1- Rohani : l’Iran rejette l’option PGAC+

Le président de la République islamique d’Iran a déclaré mercredi que la seule solution acceptable au dossier nucléaire iranien est la mise en œuvre du PGAC existant, « ni moins ni plus ».

Lors d’une réunion du cabinet, le président Hassan Rohani a déclaré : « La seule solution acceptable au dossier nucléaire iranien est de mettre en œuvre le PGAC. Il est évident pour tout le monde, pour le G4+1, l’Europe et la région que l’accord nucléaire existant doit être mis en œuvre avec précision par toutes les parties engagées, ni plus ni moins. »

« Les États-Unis doivent lever toutes les sanctions imposées et réimposées à l’Iran après leur retrait unilatéral du PGAC. La situation doit revenir au temps de la signature de cet accord. Ils doivent spécifier exactement les modalités de la levée des sanctions. La solution envisagée par l’Iran comprend deux phases : les États-Unis suppriment les sanctions contre l’Iran. Ensuite, l’Iran vérifiera si la levée des sanctions est bien effectuée. Dans ce cas, nous reconsidérerons nos engagements envers le PGAC », a conclu M. Rohani. 

Source : IRNA

2- Plus rien n’échappe aux radars iraniens 

Le général Samad Aqa Mohammadi, chef du département de recherche et d’autosuffisance de l’armée iranienne, a déclaré que les puissants systèmes radars du pays sont capables d’identifier et de tracer tous les objets volants mêmes furtifs. 

Une variété de capteurs sont ajoutés aux radars qui aident le réseau intégré de défense aérienne du pays dans les opérations de reconnaissance et une barrière impénétrable a été créée contre toutes les menaces.

Le système de défense aérienne artisanal Baver-373 a passé tous les tests nécessaires et se trouve désormais au stade opérationnel. L’Iran possède l’une des industries radar les plus avancées de la région et du monde, a indiqué le général. 

Ces dernières années, l’Iran a fait des percées majeures dans son secteur de la défense et est parvenu à l’autosuffisance dans la production d’équipements et de systèmes militaires importants. En avril dernier, les systèmes radars Khalij-e Fars et Moraqeb ont été dévoilés lors d’une cérémonie à laquelle ont participé le commandant en chef de l’armée, le général de division Seyed Abdolrahim Mousavi et le commandant de la base de défense aérienne Khatam ol-Anbiya, le général de brigade Alireza Sabahi Fard.

Le radar stratégique à longue portée Khalij-e Fars est un système de réseau phasé 3D couvrant une portée de plus de 800 km qui peut détecter toutes les cibles conventionnelles et évitant le radar et les missiles balistiques. 

Source : PressTV 

3- Arménie/Azerbaïdjan : vers l’embrasement 

De nouveaux affrontements de grande ampleur ont éclaté à la frontière de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Ainsi, selon les informations dont dispose l’agence de presse Avia-pro, un échange de tirs nourri a commencé entre le personnel militaire des forces arméniennes et azerbaïdjanaises, qui a ensuite dégénéré en bombardements à l’aide de mortiers. 

Les médias arméniens ne confirment pas le fait de l’utilisation d’avions militaires, comme le prétendent les médias russes, mais les informations sur le bombardement du territoire arménien par l’armée ont été confirmées.

« Il y a quelque temps, dans la zone frontalière de la région de Syunik, l’ennemi a ouvert le feu en direction de Pakhlasar et Ditsmayr. Plus précisément, un échange de tirs a eu lieu entre le village de Ditsmayr et Pailasar, nous a dit le maire de Kapan, Gevorg Parsyan », rapporte le journal arménien Hraparak.

Selon un certain nombre de sources militaires dans Telegram, l’Arménie aurait vraiment mobilisé ses avions de combat. Cependant, jusqu’à présent, il n’y a aucune preuve que cela s’est réellement produit.

Source : Avia.pro

4- Sa Majesté subtilise l’or vénézuélien

Le gouvernement britannique a tenté de voler de l’argent au Venezuela. Comme tous les États, la République bolivarienne du Venezuela a déposé des avoirs dans des banques étrangères aux fins d’assurer les marchandises qu’elle exporte, notamment son pétrole.

Ainsi a-t-elle déposé plusieurs milliards de dollars à la Banque d’Angleterre. Cependant, début 2019, lorsqu’elle a décidé de liquider certains de ses avoirs en raison à la fois de ses difficultés d’exportation et de ses besoins alimentaires croissants, celle-ci a refusé de les lui restituer.

Suscitant un vif émoi dans le monde entier, une bataille diplomatique aux Nations unies, et une autre juridique au Royaume-Uni ont suivi. Au cours de celle-ci, en première instance, les tribunaux britanniques ont justifié cette captation en observant que la Couronne ne reconnaissait plus le gouvernement du Venezuela, mais un de ses opposants, Juan Guaidó. En définitive, la Cour d’appel de Londres a infirmé cette décision et a ordonné la restitution de cet argent au Venezuela.

Dans un livre (The World for Sale) qui vient de paraître, Javier Blas, chef du service Énergie de l’agence de presse Bloomberg, révèle que Sir Alan Duncan (alors ministre des Affaires étrangères adjoint pour l’Europe et les Amériques) lui a déclaré avoir fait pression sur le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, pour qu’il rejette la demande du Venezuela.

Wikileaks avait déjà révélé le comportement de Sir Alan Duncan en Libye. Durant la guerre de 2011, il avait fait pression sur les exportateurs de carburant pour qu’ils cessent d’approvisionner la Jamahariya arabe libyenne et, au contraire, vendent aux sécessionnistes de Benghazi.

Source : Voltaire.net 

5- Retrait US d’Afghanistan : une imposture ! 

Le Pentagone veut garder des troupes près de l’Afghanistan pour d’éventuelles opérations antiterroristes. Comme le président Biden l’a annoncé la semaine passée, les troupes américaines, ainsi que celles de la mission « Resolute Support » de l’OTAN, devront avoir quitté l’Afghanistan d’ici le 11 septembre prochain. Et il n’est même pas question d’y conserver le moindre détachement pour mener d’éventuelles opérations contre al-Qaïda.

Selon l’accord conclu de Doha, conclu en février 2020, les talibans se sont engagés à empêcher les organisations terroristes présentes dans les territoires qu’ils contrôlent de s’en prendre aux États-Unis et à leurs alliés, alors même qu’al-Qaïda continue d’entretenir des relations avec les talibans.

Aussi, le Pentagone nourrit quelques doutes sur la volonté des talibans à tenir leurs engagements, d’où les propos tenus par le général Kenneth McKenzie, le chef du commandement militaire américain pour l’Asie centrale et le Moyen-Orient, lors d’une audition parlementaire, le 20 avril.

« Nous nous préparons actuellement à poursuivre nos opérations antiterroristes dans la région, pour nous assurer que les organisations extrémistes violentes qui luttent pour leur survie dans l’arrière-pays afghan restent en permanence sous pression et sous surveillance », a en effet affirmé le général McKenzie. Cela concerne évidemment al-Qaïda… mais également la branche afghano-pakistanaise de l’État islamique [EI-K] ainsi que d’autres formations jihadistes, par exemple le Lashkar e-Taïba [LeT] ou le Mouvement islamique d’Ouzbékistan [MIO].

Seulement, sans implantation en Afghanistan, l’US CENTCOM doit trouver des points de chute dans la région.

« Nous allons passer en revue tous les pays de la région, nos diplomates entreront en contact avec eux et nous discuterons des endroits où nous pourrions positionner ces ressources », a ajouté le général McKenzie. « À ce jour, nous n’avons aucun accord de ce type en place », a-t-il ajouté.

L’entreprise s’annonce difficile dans la mesure où les pays susceptibles d’accueillir des troupes américaines ne sont pas nombreux. Le Pakistan ? Compliqué… en raison de la dégradation des relations entre Islamabad et Washington, de son rôle trouble dans la région et de ses liens avec la Chine. L’Iran ? Totalement exclu. Le Tadjikistan ? Peu de chance que Douchanbé accepte, d’autant plus que le pays accueille déjà des forces russes.

L’Ouzbékistan pourrait être sollicité, comme il le fut en 2002, quand il donna son accord pour permettre aux forces américaines d’utiliser la base aérienne de Karshi-Khanabad en échange de garanties sur sa sécurité. Mais après les troubles d’Andijan et les critiques adressées par Washington à Tachkent, l’accord fut dénoncé. En tout cas, politiquement, cela s’annonce compliqué. Il resterait donc le Turkménistan qui a le statut de nation neutre et qui, par ailleurs, essaie d’avoir de bonnes relations avec son voisin, l’Iran.

On verra donc quelles seront les options que le général McKenzie présentera à Lloyd Austin, le chef du Pentagone. Ce qui devrait être fait d’ici la fin avril.

En outre, pour des opérations de contre-terrorisme, il faut être en capacité de collecter du renseignement. Or, « quand nous aurons quitté le pays et que nous n’aurons plus cet écosystème que nous avons actuellement […] ce ne sera pas impossible, mais ce sera difficile », a estimé le chef de l’US CENTCOM. Un constat déjà fait avant lui par William Burns, le patron de la CIA. « Quand les militaires américains se retireront, la capacité du gouvernement à collecter des informations et de contrer les menaces va diminuer », avait-il en effet prévenu.

Source : Opex 360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV